lundi 31 mars 2008

C'est parce que l'on tombe éperdument amoureux qu'une femme nous paraît parfaite. Ses défauts en sont transformés en qualités, et ses qualités n'en sont que plus appréciées. "On voit la vie en Rose." lorsqu'on est amoureux, paraît-il.
Mais pourquoi en rose ? Pourquoi pas en bleu ? Le rose n'est en rien la couleur de l'amour ou du bonheur. Le bleu est une bonne couleur, le bleu ciel il me semble. Le printemps, le beau temps peuvent très bien être symbolisés par le bleu, non ?
Mais encore faut-il penser que l'amour n'est que bonheur et joie. C'est un beau tissu de conneries d'après moi. Oui la Connerie est une matière, un textile très utilisé par l'homme dans son habit quotidien, et il en est la source. On tond les hommes pour obtenir de la Connerie, tout comme on tond les moutons pour obtenir de la laine. C'est dingue.
L'amour n'est ni tout bleu, ni tout rouge (le rouge étant la couleur opposée au bleu, il me semble normal qu'elle représente la peine et la souffrance que l'amour peut provoquer.). Oui, il n'est ni tout rouge, ni tout bleu, mais plutôt un nuance des deux, un mélange de ces deux couleurs. La joie et la peine entremêlées. C'est mauve (ou violet comme tu le veux...), et dans mon cas ce mauve tire beaucoup plus vers le rouge ces temps-ci.
je suis très pessimiste, et je n'arrête pas de me plaindre, mais n'a-t-on pas dit que l'écriture était avant tout une plainte ?, contre ce qui nous entoure, et ce qui grouille en nous. Et puis "ce sont les gens les plus cyniques et les plus pessimistes qui tombent violemment amoureux, car c'est bon pour ce qu'ils ont." (Beigbeder), et je suis assez d'accord avec ça.
En psychologie, on dit que l'acceptation des maux c'est la moitié du chemin de fait vers la guérison. Je ne sais pas si l'être "bipolaire" que je suis crois en tout ça. Je ne peux pas être guéris et je souffrirais indéfiniment de tout ça, sans doute. Tant que je n'ai pas eu ce que je voulais, à moins d'obtenir exactement le contraire, ces choses reste en moi. Je n'oublis pas. Je te demande donc de mettre fin à mon attente, à mes "maux d'amour".








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Cheap and Cheerful



A ce moment précis, je l'aime. Biensûr que je l'aime, parce que d'elle dépend ma stabilité mentale et sentimentale. Avez-vous déjà été réellement épris de quelqu'un ? Je veux dire, dans le sens premier du terme, c'est à dire une relation à sens unique. S'éprendre de quelqu'un c'est l'aimer sans jamais rien obtenir en retour, ou seulement de l'indifférence et de la douleur. On pactise avec elle, on lui promet de l'aimer aussi longtemps qu'il le faudra en pensant que la pareille nous sera rendu tôt ou tard. On étouffe. C'est comme de rester enfermé dans un placard. On a pas réellement la possibilité d'en sortir parce que ça signifierait abandonner la chose, la personne pour laquelle on lutte. Je ne suis pas doué pour les métaphores, et je suis peu compétent dans l'écriture, mais ce n'est pas grave.
Quoi qu'il en soit, j'en ai marre d'attendre, et de rester enfermé. J'ai toujours été un peu claustrophobe. Je veux ma part moi aussi. Alors si tu le veux bien, je vais essayer de te rendre "heureuse", mais maintenant c'est à toi de pactiser avec moi, je ne pactiserais plus avec le diable ou qui que ce soit d'autre. Je ne te promet pas le bonheur, ni une vie peinte en rose. Ce serait stupide. Tu es d'accord ?

jeudi 13 mars 2008

To Fall in Love with a Totally Crazy Girl




"La seule chance de survie, lorsqu'on est sincèrement épris, consiste à le dissimuler à la femme qu'on aime, à feindre en toutes circonstances un léger détachement. Quelle tristesse, dans cette simple constatation ! Quelle accusation contre l'homme...! Il ne m'était cependant jamais venu à l'esprit de contester cette loi, ni d'envisager de m'y soustraire: l'amour rend faible, et le plus faible des deux est opprimé, torturé, et finalement tué par l'autre, qui de son côté opprime, torture et tue sans penser à mal, sans même en éprouver de plaisir, avec une complète indifférence; voilà ce que les hommes, ordinairement, appellent l'Amour."

{Michel Houellebecq - La Possibilité d'une île.}

lundi 10 mars 2008

"M. Pissy"

Moi, Earl, idiot congénital de 17 ans. Amoureux d'une fille complètement folle et pourtant si mignonne, tellement "craquante". Dernière année dans un lycée censé former l'élite. Qu'est-ce que je fous là ?! Je suis un putain d'imposteur. un fumiste et j'en foutiste complet.
Je sais gratter trois notes sur une guitare, taper sur des toms, tirer deux traits sur du papier, critiquer n'importe qui sur dix lignes.
Si je ne me décide pas à bouger mon cul de branleur, je finirais par ramasser des bouts de papier, des paquets de clopes et des sacs plastique devant ce même putain de lycée. Si je voulais m'assurer une avenir sûr il faudrait que j'arrête d'écrire dans ce putain de cahier pendant mes cours d'Histoire, de Philosophie et de Littérature. Il faudrait que je m'inscrive dans une université dès maintenant, ou bien dans une de ses écoles de commerce portant un nom à la con du genre: "European Business School", censé vous donner envie d'y entrer.
Mais tout ça je m'en fous totalement. Ils ont 17-18 ans, sont content d'aller dans une école d'économie à la Rochelle qui devrait, selon eux, leur apprendre à diriger le monde. Ecoles tout ce qu'il y a de plus merdique qui base leurs entrées sur un test d'anglais à la con, et examen psychomoteur à la mord-moi le noeud. Et bien ces gens-là je leur dis: "On se retrouvera dans quelques années, histoire de savoir lequel de l'économiste miteux et du branleur intermittent est le plus malheureux au quotidien...






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jeudi 21 février 2008

Pour que Mrs. Jane...

...Aime mon ego sans 'PAIN' !

"Salut!" Elle s'en va et revient assez vite. "Salut!"

C'est dingue comme elle me plaît bien plus lorsqu'elle est proche de moi physiquement. Malheureusement je n'ai pas vraiment le choix, je reste là et je la regarde, câliner d'autres garçons, aller et venir sans jamais m'adresser un regard. Oh si ! Un regard là ! J'en suis sûr.
Les câlins elle les demande, elle ne se les approprie pas comme certaines. Elle a la politesse et la présence d'esprit de demander ses câlins. La tenir dans mes bras c'est un vrai bonheur, elle est pourtant si... frêle, elle semble incroyablement fragile. Je ne sais même pas comment la tenir, comment la serrer dans mes bras. Dois-je vraiment la serrer, lui montrer physiquement à quel point elle compte ? J'ai peur de la casser, de la briser pas une forte étreinte, ou par la force de mes sentiments. Comme lorsque j'écris ou pense à elle je me retiens, elle est peut-être bien trop fragile pour que je lui jette tout ceci à la figure. C'est stupide mais j'aimerais...

Merci...


[Cet article ne concerne personne en particulier. Pas besoin de péter un câble Laureen :p]







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dimanche 17 février 2008

All I Need

I'm the next act
Waiting in the wings

I'm an animal
Trapped in your hot car

I am all the days
That you choose to ignore

You are all I need
You are all I need
I'm in the middle of your picture
Lying in the reeds

I'm a moth
Who just wants to share your light

I'm just an insect
Trying to get out of the night

I only stick with you
Because there are no others

You are all I need
You're all I need
I'm in the middle your picture
Lying in the reeds

It's all wrong
It's all right
It's all wrong







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Overdose de glace. Cuillère après cuillère, j'espérais qu'elle monte au cerveau, qu'elle me le gèle. Qu'il s'arrête de fonctionner. De cette manière je n'aurais pas pensé à toi...











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