mercredi 8 août 2007

Royally fucked





[Il y a quelques temps je me suis mis à écrire, un peu contre ma volonté, j'étais poussé dans mes derniers retranchements. Biensûr on n'écrit jamais à n'importe qui, que ce soit à un ensemble ou à une unique personne, il y a toujours une raison.
On écrit mieux lorsque l'on dévoile ce qu'on a à l'intérieur, quelquechose vous perturbe, vous dérange, quelqu'un vous hante ? Ecrivez. C'est tout simplement la meilleure façon d'exorciser.
Mais comme pour une drogue, il y a un risque. La dépendance. Ce qui vous perturbait devient alors une obsession, vous y pensez tout le temps, les choses ne se déroulent pas comme vous le désirez, l'écriture vous à permis de ne pas garder ça en vous mais se lancer là dedans vous a amené à une situation bien pire encore. Mais biensûr je n'écris pas ici pour vous faire la leçon.]


Je ne sais plus quoi lui écrire, et je n'ai plus aucune échappatoire, je ne contrôle absolument plus rien. Ni mes sentiments, ni la situation dans laquelle je me suis mis. C'est un peu exagérer de parler en ces termes pour une histoire de fille, mais à mon âge on a tendance à tout dramatiser, mais je ne m'inquiètes pas, je changerais en grandissant. J'espère.

J'aimerais qu'elle fasse un pas, rien qu'un, dans ma direction, juste histoire de me sentir important, même un bref instant. "Viens me parler, merde !" Elle ne me doit rien, mais j'ai besoin d'en avoir un peu plus. Chaque jour c'est la même rengaine, je la vois et j'attend juste qu'elle ouvre cette satanée fenêtre, et ne m'adresse qu'un simple bonjour, une fois de temps en temps. Faire semblant de vouloir savoir comment je vais. "Continue de jouer la comédie, mais change de rôle." Ma santé mentale en dépend.
Je me plaind mais je ne prend pas les devants pour autant, et je reste à l'abris derrière ce fichu écran d'ordinateur. C'est bien plus facile, on évite les mauvais regards, ou l'absence de regards tout simplement, l'indifférence est plus facile à vivre derrière un écran.
Et je continue d'écrire des conneries, je n'ai rien d'autre à faire de mes soirées, et tout ça c'est de sa faute. "Tu fais chier !".
Ces temps-ci, j'ai l'impression d'être un vrai masochiste, je souffre (un peu) et j'en redemande.
Je m'enferme dans le rôle de l'amoureux transit vivant un de ces putain de chagrins d'amour, dans la pièce: "J'aime ça, alors surtout ne t'arrête pas !". Alors biensûr pour bien m'imprégner du personnage j'écoute des chansons débiles, un air de piano, et une voix de femme hyper sexy, je suis moins sociable au lycée, et j'enchaîne cigarette sur cigarette. Je vais mourir d'une tuberculose, la maladie des amoureux d'après Baudelaire, si ce n'est d'un bon petit cancer des poumons. Et je graverais sur mon torse: "J****** m'a tué."




"Aimer une femme intelligente est un plaisir de péderaste." {Oscar Wilde}


Bisous... (Non ce n'est pas pour vous, c'est pour elle !) Pix by Me